Awir Leon
Awir Leon est un auteur chanteur compositeur résidant à Amsterdam. Originaire du nord de la France, c’est dans la capitale hollandaise et là où l’emmène sa carrière de danseur à travers le globe qu’il développe son projet solo.
Après un premier EP co-produit avec Joachim « J.Kid » Souhab qui lance l’aventure et donne naissance au collectif JayFly, aujourd’hui composé d’une quinzaine d’artistes, le duo accueil Abraham « Tismé » Diallo et crée UNNO. Deux EP sortis en indépendant, et le groupe attire l’œil du label Nowadays Records. C’est avec ce dernier qu’ils signeront la sortie d’ « As We Land », leur troisième EP paru en 2015 et ré-édité en 2016, cinq titres et un remix, annonciateurs d’un album à venir.
En parallèle d’UNNO, Awir Leon développe sa patte en tant que producteur/compositeur, qui se concrétisera sur deux EPs : « The Red Hat Path » (2012) et « 1056 » (2013), et crée également les bande-sons de plusieurs pièces chorégraphiques : « Eating Spirit » de Pansun Kim, « Six Years Later » de Roy Assaf, ainsi que « Man Rec » et « De(s)générations » d’Amala Dianor.
Il travaille actuellement sur les pièces « FACT » de la Cie Black Sheep, et « Quelque part au milieu de l’infini » d’Amala Dianor, et a récemment signé une pièce en collaboration avec Emanuel Gat, « Sunny », pour laquelle il joue la musique live, sur scène avec les danseurs.
En 2014, Awir Leon dévoile l’harmonie existante entre sa voix et ses productions sur « MMFT » (Metal Monkey Fire Tiger), un opus de 6 titres.
Fort de ce premier projet conjuguant ces deux talents, il prend une direction qui évoque des artistes tels que James Blake ou Thom Yorke, tout en traçant sa propre voie par ses choix et son désir d’innovation.
« Ces dix titres ont le charme de leur langueur, avec des productions douces et enveloppantes et cette voix mate, présente et proche, confidente »
Olivier Pernot, TRAX Magazine
Avec GIANTS, album de 10 titres sorti en octobre 2016, Awir Leon affirme ses expérimentations.
Instrumentales d’abord, entre organique et électronique, sculptant ses textures mélodiques à l’aide de beats charnels, qui dessinent les humeurs qu’elles soient intérieures (Falls), fédératrices (Maybe We Land) ou contemplatives (Sitting So High). Un épurement volontaire pour amplifier chaque détail et transmettre un message direct, nu.
C’est aussi en posant ses textes et sa voix sur ces mêmes productions qu’Awir Leon nous délivre son message. Une poésie intime à la fois plaintive et rassurante, comme soulagée de partager une vérité qu’il sait bafouée. Awir fait danser les mots de ses pensées jusqu’à en tatouer les nôtres.
Cette voix emprunte d’un grain intemporel, ces sonorités qui poussent le présent vers l’avant, érigent Giants comme un album qui confirme tout le talent d’Awir Leon.